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Après la ruée vers l’or, ruée vers le sable

J’ai vraiment fait n’importe quoi cette année [1] ! C’était incroyable !

Pourquoi un tel enthousiasme ? Parce que « n’importe quoi » veut dire que j’ai touché à des trucs inhabituels. Et c’était absolument génial !

Une fois n’est pas coutume, je vais revenir sur ce qu’il s’est passé et partager avec vous mon excitation. Parce que s’il y a eu des moments de doute extrême à me dire que j’étais la pire imposture de la décennie, il y en a eu d’autres où je jubilais juste à cause de mon travail.

M’éloigner de la rédaction web a été la meilleure décision de ma vie

Découvrir ce métier et me lancer avaient pourtant été les meilleures choses qui me soient arrivées depuis très longtemps. J’ai commencé à me réaliser professionnellement – et étrangement personnellement – à partir de cette épiphanie.

Qui était double, d’ailleurs : écrire était ma voie, l’entrepreneuriat était mon équilibre. [2]

Mais, passé 6 ans, après le frein de l’année dernière [3] résultant du mélange Covid et bébé à allaiter tout en travaillant, j’ai eu l’occasion de comprendre pourquoi je n’étais plus aussi emballée qu’à mes débuts : je m’ennuyais. J’avais envie d’autre chose.

Mes ambitions étaient ailleurs. Et elles étaient devenues soudainement grandes !

Allez savoir si c’est la maternité, si ce sont les nouvelles épreuves douloureuses que j’ai traversées cette année, le rappel des anciennes et l’engagement féministe et politique que ça a brièvement généré [4], mais j’ai décidé de ne plus rester « à ma place ».

Ce qui m’a poussée à explorer bien autre chose, des domaines qui me plaisaient bien davantage, et surtout : de nouvelles façons de travailler et de créer.

Et, finalement, un nouveau métier.

De l’exécution au conseil, de la rédac’ au marketing

Si je suis officiellement devenue storyteller cette année [5] et que je garde ce terme en titre, je me suis retrouvée à énormément m’intéresser au marketing en général.

Au travers d’articles d’analyse [6], en lisant d’autres personnes (leurs posts, leurs livres), en cherchant aussi à poser ce que je comprenais et savais, mais surtout : en explorant en pratique avec les clients.

À partir du moment où je me suis amusée à faire une masterclass sur la page « à propos » [7], je me suis lancée. C’était mon premier pas vers le « n’importe quoi » que j’évoquais tout à l’heure.

Depuis :

  • Je me suis retrouvée à commencer à plancher sur un manuel [8],
  • J’ai mené et conçu mes premiers livrables d’« audits de storytelling »[9] pour des clients,
  • J’ai tâtonné sur le copywriting pur (naming, conception de slogans, conception narrative de pages…),
  • Fait du consulting éditorial,
  • Et même piloté un projet refonte de site…

Tout ça, en concevant et améliorant mes process et mes « outils » au fur et à mesure.

Découvrir, créer son métier, se l’approprier

Parce qu’avec la bonne blague du « Le storytelling est l’art de raconter les histoires gneu gneu gneu », on se rend bien compte sur le papier qu’on va nulle part ! Ce n’est pas pour rien que je préfère dire que c’est celui de « vendre des histoires », car à force de mettre les mains dedans, je me suis rendu compte que plus je faisais du storytelling… moins j’écrivais !

Quand je parle d’audit de storytelling,

je parle d’une recherche et conception qui va de l’ADN marque perçue (dans l’objectif narratif), avec l’extraction des enjeux et ressorts narratifs possibles, jusqu’à concevoir le récit ADN qu’on déploiera.

Alors, j’y mets aussi les valeurs, les personas (même si, chez moi, c’est très succinct), et même depuis peu des visuels pour qu’on capte bien l’ambiance générale de l’image marque voulue.

Il m’est même arrivé de faire des parallèles popculture pour un client pour qu’on comprenne bien les insights consos auxquels on voulait répondre.

Ce document qui me prend 2 jours à réaliser a beaucoup évolué entre la première fois où j’ai estimé en avoir besoin pour concevoir une page à propos, et aujourd’hui où il est devenu une prestation à part entière. Et il évoluera très certainement encore à l’avenir, car à mesure que je le vends et l’expérimente avec différentes typologies de clients, je me rends bien compte de certaines nécessités dedans ou, au contraire, de parties superflues.

Je me suis, typiquement, aperçue que j’étais plus synthétique dans mes documents qu’un ingénieur informaticien basique – à ceci près que j’ai le sens du design.

C’est une erreur que j’ai corrigée après avoir remarqué ça en live à la réaction d’un client circonspect.

En d’autres termes, je suis le prospecteur perdu dans le Klondike glacial en train de crafter ses petits outils pour découvrir ses pépites. Je pioche, je lave, je découvre de la poussière, j’adapte mon équipement, et mes cailloux grossissent à vue d’œil.

Et personnellement, dans tout ça ?

J’en ai profité pour terminer définitivement le projet « A la Moldue » en sortant la trilogie en papier [10]. Ouais, je suis comme ça… J’écris une histoire de plus de 500k mots et je décide de la faire imprimer pour celles et ceux qui le veulent. Et c’était un super kiff. Même si je ne sais jamais trop quoi dire derrière quand on me demande de dédicacer…

Ensuite, outre les épreuves difficiles mentionnées plus tôt, je me suis une nouvelle fois dépassée en surmontant ma peur de la conduite et en reprenant le volant. J’ai aussi (enfin ?) accepté le fait que j’avais un problème médical qui m’impactait, et que… ben fallait vivre avec, hein, ma vieille !

Ce passage perso n’est pas si anachronique, car, je pense, il explique beaucoup de choix professionnels opérés et tout le changement de paradigme que ça a entraîné dans mon travail et ma relation à mes clients. Jusqu’à leur nature.

J’ai attiré cette année des entrepreneurs très atypiques, audacieux et ambitieux, francs du collier et ultra passionnés.

Être plus en phase avec ma propre nature (la conscientiser dans ses forces et faiblesses) permet aussi d’être en phase dans son travail et avec les relations professionnelles nécessaires.

Et c’est sans doute la raison pour laquelle cette année a été aussi décisive et énergisante !

Parce que des projets à venir, pro ou perso, j’en ai des tonnes [11], et, si je ne vends jamais la peau de l’ours et ne parle de fait pas trop de ce qui va suivre, je peux vous dire que je suis aussi excitée qu’à la veille d’une super journée.

Et si je ne veux pas être fatiguée demain, j’ai intérêt à me reposer. Voilà pourquoi je prends cette année de vraies vacances. Et même que je me contrefous de brander ça pour les réseaux en mode « la déconnexion me fait teeeeeellement de bien-han ! »

Je sais juste que je n’aurai pas besoin d’un « Monday Motivation » à la rentrée.

Et ça, c’est ma pépite de millionnaire !

Notes et références :

[1] Une année de travail chez moi se tient du 1er septembre au 15 juillet en moyenne. Parce qu’entre temps, je prends mes vacances. Un peu comme Harry Potter, vous voyez ? Ou tout simplement un peu comme si j’avais un enfant non-gardé à ces dates…

[2] Ca devrait bien s’imprimer sur un soleil couchant pour les WCs, non ?

[3] Voir mon billet à cœur ouvert sur PressEnter « Coronavirus et Rédaction Web, entre humilité et humiliation »

[4] Voir notamment ce portrait de France Culture qui a repris un des cœurs de mon propos sur l’inceste en France.

[5] Voir le carrousel LinkedIn de présentation du travail de storytelling derrière la refonte Camille Gillet

[6] Notamment toute la section « Storytelling » de ce site.

[7] Deux heures de pres’ et explications, d’étude de cas pratique avec de supers élèves !

[8] Ca devient un secret de polichinelle, mais rdv en 2022 si Merlin le veut…

[9] Ce que je faisais plus ou moins par moi-même sans vraiment mettre en formes, je l’ai cadré pour apporter de la valeur ajoutée aux clients.

[10] Voir alamoldue.fr  

[11] « ALM » ne sera pas ma seule grosse œuvre. Je planche déjà sur une histoire originale dans mon propre univers à base de dieux, de mythes revisités, de sexe et de général romain ultra charismatique et ravageur…

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